On dépollue ! Présentation d’un projet universitaire, composé de bénévoles, qui préserve tout un écosystème des dépôts sauvages de pneus.
Du pneu de plage
Voici la Wsu Beach Watchers.
Située au Canada, dans la partie insulaire de Vancouver, les volontaires, issus de tous horizons participent activement (100h heures/bénévole) à des activités de nettoyage mais aussi de sensibilisation et de recherches sur le sujet des plages, victimes de décharges de déchets et plus particulièrement de pneus. Cette partie du pays est riche en îles, elle est donc très exposée à ce genre de pollution.
Comme l’explique depuis plusieurs années cette association, les pneus représentent un important danger car une fois dans l’eau, ils constituent un environnement de choix pour la prolifération des moustiques, devenant alors porteurs de diverses maladies. En partenariat avec le département de la Santé, ils collectent ces pneus et à raison de deux fois par saison des organismes de recyclage viennent les débarrasser.
Le pneu et les moustiques
Parmi ces maladies, citons la plus connue, la dengue. Quel rapport avec les pneus, vous demanderez-vous peut-être ?
Le pneu, de par sa forme particulière, peut très facilement contenir et surtout retenir de l’eau. Et même sans parler de pneus déposés lâchement en pleine nature, un pneu entreposé chez soi qui contiendrait ne serait-ce qu’un fond d’eau, serait aussi à risque.
En effet, un tout petit réservoir d’eau suffit à la prolifération des oeufs de moustiques. Selon l’OMS, on estime à plus de 100 millions le nombre de victimes de piqûres infectieuses de moustiques. Il est même certains pays plus particulièrement exposés, comme Cuba, où le gouvernement charge des agents de santé d’arroser d’insecticide les dépôts de pneus afin de limiter les dégâts potentiels.
Ainsi, des organismes comme la WSU essaient à leur façon de faire une différence, nous ne pouvons qu’encourager et qu’applaudir de telles initiatives !